La vie politique du Togo indépendant

Togo

Présentement, l’économie du Togo, ce pays de l’Afrique occidentale, se porte de mieux en mieux. Cela grâce à un président avec un fort bagage intellectuel, Faure Gnassingbé, qui n’est autre que le successeur de son père. Ancienne colonie de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France, le pays a une histoire si particulière à découvrir.

La dynastie Gnassingbé

Avant l’arrivée de Faure Gnassingbé, actuel président togolais, le Togo a connu une histoire très mouvementée sur le plan politique. D’abord, il y avait eu ce court règne de Sylvanus Olympio, depuis l’indépendance en avril 1960 jusqu’en janvier 1963. Le père Gnassingbé, de son vrai nom Eyadéma Gnassingbé, a pris les rênes du pays manu militari en 1967. D’une main de fer, il dirigea le pays pendant 38 ans et ne quitta le pouvoir qu’à sa mort en 2005. Comme successeur, l’armée togolaise n’a trouvé de mieux que le fils du feu président, Faure Gnassingbé, âgé de 39 ans. Selon les observateurs, les Gnassinbé, une fois au pouvoir, n’ont qu’une seule idée en tête : la présidence à vie.

L’accouchement difficile de la démocratie togolaise

Au début de l’ère Eyadéma Gnassingbé, le Togo n’a connu qu’un régime de parti unique : la démocratie y était méconnue. Ce n’est qu’en 1991, après la Conférence nationale de réforme, qu’une constitution favorisant le multipartisme a vu le jour. Ce qui occasionna la cohabitation forcée du RPT (Rassemblement du peuple togolais) avec d’autres parties comme le CAR, l’UTD… Arriva par la suite le premier bouleversement sur l’échiquier politique togolais : le CAR gagna les élections législatives de 1994. Toutefois, cela n’empêcha pas au Vieux de retoucher à maintes reprises la constitution pour rester président jusqu’à sa mort en 2005. Son fils, fort de 15 années de pouvoir, non plus, n’a pas rompu avec les anciennes habitudes de son père.

Une opposition mal en point

Les opposants togolais souffrent à l’heure actuelle de leur incapacité à unir leur force face au nouveau parti présidentiel UNIR. Certes leur union semble payante, comme l’a confirmé les résultats des législatives de 2013 : obtention de sièges à l’Assemblée nationale. Mais la formation de coalition n’est plus d’actualité chez les leaders de l’opposition du Togo à l’heure actuelle. Cela sautait aux yeux lors des élections présidentielles du 22 février 2020 au cours desquelles ils ont encore perdu. L’absence d’un candidat unique du camp opposé a permis à Faure Gnassignbé de vaincre Agbeyomé Kodjo, avec 72,36% des suffrages. Même le légendaire chef de l’opposition Jean-Pierre Fabre n’a pas pu obtenir des résultats satisfaisants à l’occasion.

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